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Photo du rédacteurFrançoise Salvan-Renucci

La conférence du 18 décembre est en ligne !

Pour mémoire, en revoici le descriptif :


« comme des bébés thalidomide adultes »: présence de Philip K. Dick dans le discours poétique des chansons de H.F. Thiéfaine


De « hier, je t’aimerai » à « ce reflux du temps / dans les couloirs des nostalgies », du « passage obscur » à la « brèche spatiale », des « fantasmes fous d’un computer / avec son œil grinçant fouillant dans nos cerveaux » aux « cyborgs aux circuits moisis » sans oublier le « droïde » se présentant lui-même comme « machine humanoïde / aux chromosomes hybrides », des « furieux miroirs » aux « reflets » qui « cachent un mirage », les éléments constitutifs propres aux romans et aux nouvelles de Philip K. Dick connaissent une déclinaison récurrente dans le discours thiéfainien qui se place régulièrement sous le signe d’un « futur glacé » ou bien « mis à feu », tandis que la menace et/ou l’annonce d’une « fin programmée » irrigue le corpus des chansons sur un mode alliant systématiquement les thématiques relevant de la SF auxréférences philosophico-métaphysiques.

En renouvelant de façon aussi précise que pertinente l’entrelacement d’accentuations pratiqué de manière intensive par l’auteur américain, le discours thiéfainien en propose une relecture à la fois prenante et riche en surprises. On n’en dévoilera ici que l’apparition en filigrane, à travers l’intitulé « Mojo – dépanneur TV » et l’évocation des « bébés thalidomide adultes » rencontrée dans le même texte, du phocomèle Hoppy qui exerce précisément la profession de réparateur de télévisions dans le roman Docteur Bloodmoney – et dont le potentiel latent de nuisance entre en action à tous les niveaux du discours de la chanson.

Ce sont donc bien d’autres rencontres inattendues avec l’univers dickien qui se dévoileront au fil de la conférence…



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